Porte-Monstre-Trésor

Définition

La formule “Porte-Monstre-Trésor” résume une structure de jeu de rôle sur table (JDR) où l’exploration de donjons est centrale. Cette expression décrit un cycle de jeu répétitif et prévisible : les joueurs avancent dans un donjon (ou tout autre lieu d’aventure), rencontrent une porte, derrière laquelle se trouve souvent un monstre gardant un trésor. Ce modèle, simple mais efficace, facilite une approche ludique axée sur l’exploration, le combat et la récompense, trois piliers fondamentaux de nombreux JDR.

Exemple

Dans une session typique de “Donjons & Dragons”, un groupe d’aventuriers arrive à une porte mystérieuse dans les profondeurs d’un donjon ancien. Après avoir réussi à l’ouvrir, ils sont confrontés à un groupe de gobelins. Une fois les ennemis vaincus, les joueurs fouillent la pièce et découvrent divers trésors et artefacts magiques, récompensant leur courage et leur ingéniosité.

Origine et Contexte

Cette formule trouve ses racines dans les premières incarnations de “Donjons & Dragons” dans les années 1970, où l’exploration de donjons était l’activité principale. Inspirée par les récits de fantasy et les wargames médiévaux, elle reflète l’essence des aventures à travers des labyrinthes peuplés de créatures et de richesses cachées. Avec le temps, bien que le concept ait évolué, l’idée de “Porte-Monstre-Trésor” demeure une fondation sur laquelle de nombreux jeux et aventures sont construits.

Comparaisons

Dans d’autres systèmes de JDR, comme “Call of Cthulhu” ou “Shadowrun”, le modèle “Porte-Monstre-Trésor” peut être moins évident ou direct, car ces jeux privilégient l’investigation, la narration et la tactique sur le modèle d’exploration simple. Cependant, même dans ces contextes, on retrouve des structures similaires où les défis (monstres), les obstacles (portes) et les récompenses (trésors) guident l’aventure.

Débat

Certains critiques du modèle “Porte-Monstre-Trésor” argumentent que cette formule peut mener à une expérience de jeu répétitive et superficielle, encourageant moins l’immersion narrative et le développement du personnage. En réponse, de nombreux maîtres de jeu adaptent et enrichissent ce schéma avec des éléments de scénario plus complexes et des interactions significatives, prouvant la flexibilité et l’évolutivité de cette structure fondamentale.